domenica 18 dicembre 2011

Aujord'hui comme hier, contre le fascisme avec tout moyen nécessaire!

Ce qui s'est passé à Florence le 13 décembre n'est que le dernier épisode d'une très longue liste d'aggressions, de raclées, de meurtres causés par la violence fasciste et xénophobe contre les immigrés: la chasse à l'immigré qui s'est déchaînée à Rosarno, l'assassinat d'Abba à Milan jusqu'aux pogroms dans les camps Rom, dont le dernier s'est produit il y a quelques jours à Turin. C'est juste la cause qui a déclenché cette dernière aggression qui démontre jusqu'à quel niveau le racisme a pénétré dans tous les méandres de cette société: une fille de 16 ans a décidé d'utiliser, pour cacher son premier rapport sexuel consentant, le stéréotype le plus commun auquel tout le monde va croire: le “gitan violeur”.
Le racisme est autant vieux que le capitalisme, qui a créé, remodelé et répandu l'idée qu'il existe des faux ennemis pour masquer ses contradictions, et qui a declenché des guerres entre pauvres pour détourner la rage des classes exploitées et continuer à exercer sa domination avec les guerres et la répression.
Lourdes campagnes médiatiques, campagnes électorales bâties sur le thème de la sécurité et de la dégradation, Centres d'Identification et Expulsion (CIE), rapatriements forcés, ordonnances municipales émises par les maires de la Ligue Nord comme par ceux du Parti Démocratique: comment oublier la croisade contre les lave-vitres à Florence ou l'évacuation forcée des demandeurs d'asyle à la Fortezza da Basso? Comment ne pas penser aux panneaux que la Commune a placé dans le marché de San Lorenzo, portant l'avis ABUSIFS et l'image d'un groupe de sénégalais encerclée de rouge?
C'est juste dans ce climat, surtout dans ce moment de crise générale touchant le système dans son entier, que la propagande de la droite fasciste trouve bien son espace et un accès favorable, soit qu'il s'agit de Forza Nuova ou de Casapound, soit de trous de cul pareils. Il s'agit de personnages qui sont bien capables de se déguiser en démocratiques sincers dans les radios et les télés, qui débordent de leur présence ces derniers jours, et qui arrivent, devant les caméras, à prendre ses distances des idéologies qu'ils mêmes représentent après avoir mise en acte des aggressions contre les immigrés à Prato, Pistoia et Lucques, ou contre des antifascistes ou des personnes identifiables comme tels.
Il faut être bien clairs sur un point: le problème de la présence et des aggressions fascistes ne regarde pas seulement les immigrés. On sait bien quelles étaient les idées de Gianluca Casseri et son appartenance politique; on sait bien qu'un fasciste armé a parcouru des heures tout Florence, lucidement, froidement et avec le propos de tuer.
Tout ça, c'est vraiment drôle. Et c'est bien drôle, aussi, que son appartement a été trouvé complètement vide: peut-être a-t-on lui donné le temps ou la possibilité de le vider? On sait bien combien les forces de l'ordre sont zélées quand il s'agit de tenir sous contrôle policier les appartenants aux Centres Sociaux, qui sont devenus dès du premier moment la préoccupation la plus grave à cause d'eventuelles représailles contre la violence fasciste, impliquant même les immigrés; on connaît autant bien les relations amicales entre des membres de la préfecture de police de Pistoia et les milieux de la droite extrème, surtout Casapound, qui ont été documentées dans un dossier édité par l'associations des familles et des camarades qui sont à présent sous procès dans la ville toscane. Mais les faits prouvent que ces “relations amicales” ne regardent pas seulement la ville de Pistoia, car un peu partout on laisse agir les fachos pratiquement en toute liberté, et on protège leurs repaires et leurs actions de propagande. On entend à nouveau parler de “dialogue”, de “baisser le ton”, de liberté d'expression de ses idées. Nous ne voulons pas que notre ville, et toute autre, abrite des gens qui professent des idées faites de discrimination, de racisme, de xénophobie, et nous ne sommes pas intéressés aux manifestations de solidarité ou aux condoléances de ces salopards ou des patrons qui les financent malgrés les victimes et les massacres qu'ils provoquent chaque jour.
Aujourd'hui comme hier, comment ne pas craindre que tout ça ne va recommencer comme avant après les parades des élus municipaux, les ministres et les télévisions? La Police Municipale qui donne la chasse aux “abusifs”, les rafales, les évacuations forcées, et peut-être aussi le facho qui, comme d'hab', pourra dire qu'il a fait un bon usage des événements, d'en être sorti bien propre et de s'être foutu de tout le monde. Qui sait, peut-être qu'il va inviter les communautés d'immigrés à l'inauguration du nouveau siège après avoir déménagé de la rue Lorenzo il Magnifico.
Si jamais il y en a eu un, ce n'est plus le temps de se perdre en bavardages.

Solidarité à la Communauté Sénégalaise
Sortir les fascistes de l'histoire
Sortir les fascistes de Florence
Avec Dax dans notre cœur

Centre Populaire Autogéré Florence Sud


I fatti del 13 dicembre a Firenze sono solo l’ultimo episodio di una lunghissima lista di aggressioni, pestaggi, omicidi della violenza fascista e xenofoba contro gli immigrati: la caccia all’immigrato che si scatenò a Rosarno, l’assassinio di Abba a Milano fino all’assalto dei campi Rom, l’ultimo dei quali avvenuto pochi giorni fa a Torino. E' proprio il motivo scatenante di quest’ultima aggressione a dimostrare quanto il razzismo sia penetrato capillarmente in ogni meandro di questa società: una ragazza di 16 anni, per nascondere il suo primo rapporto consenziente, si affida allo stereotipo più classico a cui tutti crederanno: “lo zingaro stupratore”.
Il razzismo è vecchio quanto il capitalismo che nella sua storia ha inventato, rimodellato e propagandato l'idea dell'esistenza di falsi nemici per mascherare le proprie contraddizioni, innescando guerre tra poveri per indirizzare altrove la rabbia delle classi sfruttate, per continuare il proprio dominio con guerre e repressione.
Pressanti campagne mediatiche, campagne elettorali costruite sul tema della sicurezza e del degrado, CIE, rimpatri, provvedimenti delle amministrazioni comunali dai sindaci leghisti e quelli del PD: come dimenticare la crociata contro i lavavetri a Firenze, lo sgombero dei richiedenti asilo alla Fortezza o non pensare ai cartelli del Comune di Firenze in San Lorenzo che sotto la scritta ABUSIVI evidenziava in un cerchio rosso proprio dei senegalesi.
Un clima in cui, specialmente in questo momento di una crisi generale che investe il sistema a tutto tondo, trova spazio e agibilità la propaganda della destra fascista che si chiami Forza Nuova, Casa Pound o Merde simili. Personaggi capaci di vestire i panni di sinceri democratici nelle radio e televisioni che in questi giorni traboccano della loro presenza, arrivando a prendere le distanze dalle ideologie che loro stessi rappresentano davanti alle telecamere, chiedendo incontri alle comunità senegalese, per poi essere i responsabili delle aggressioni contro immigrati a Prato, Pistoia e Lucca o contro compagni o identificabili come tali.
Perchè sia chiaro il problema della presenza e delle aggressioni fasciste non riguarda solo gli immigrati.
Sappiamo quali fossero le idee di Casseri, la sua appartenenza politica e sappiamo che un fascista, lucidamente e freddamente, ha girato per ore armato per Firenze uccidendo. Possiamo solo dire che tutto ciò è molto strano, come è strano che la sua abitazione sia stata trovata vuota: che forse sia stato proprio dato il tempo o il modo di svuotarla? Conosciamo bene la solerzia delle forze dell'ordine nel tenere sotto controllo appartenenti ai centri sociali, diventati fin da subito la più grande preoccupazione per eventuali ritorsioni, coinvolgendo gli stessi immigrati, contro la violenza fascista, come conosciamo bene le amicizie che legano membri della questura di Pistoia con gli ambienti dell'estrema destra, in particolare Casapound, documentati in un dossier curato dall’associazione familiari e amici dei compagni sotto processo nella città toscana. Ma i fatti provano che queste simpatie non riguardano solo Pistoia, quando ovunque vengono pressoché lasciati agire indisturbati, protette le loro sedi e le loro “azioni” propagandistiche.
Sentiamo di nuovo parlare di dialogo, di abbassare i toni, di libertà di poter esprimere le proprie idee. Non vogliamo che nella nostra città come ovunque esista chi professa idee fatte di discriminazione, di razzismo e xenofobia, e non ci interessano gli attestati di solidarietà o le condoglianze di queste figure, come non ci interessano quelle dei politici e dei padroni che gli finanziano davanti ai morti e alle stragi che ogni giorno provocano.
Il timore è che anche stavolta come in passato, dopo le kermesse comunali, i ministri, e le televisioni, tutto riprenderà come prima, con la Polizia Municipale a dar la caccia agli “abusivi”, con le retate e gli sgomberi, e magari il fascista di turno potrà anche dire di aver utilizzato bene quanto successo, di esserne uscito pulito e di aver preso ben bene tutti per il culo, e chissà magari inviterà le comunità immigrate all'inaugurazione della nuova sede dopo aver lasciato quella di via Lorenzo il Magnifico.
Se mai c'è stato un tempo questo non è più il tempo delle chiacchiere.

Solidarietà alla Comunità Senegalese
Fuori i fascisti dalla storia
Fuori i fascisti da Firenze
Con Dax nel cuore

Centro Popolare Autogestito Firenze Sud

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